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Un jour avec les femmes de Target à l’occasion du 8 mars

Chaque 8 mars, le monde célèbre la journée internationale de lutte pour les droits de la femme. Une occasion pour les femmes de réfléchir sur les voies et moyens de revendiquer leurs droits dans la société. Le thème choisi de cette année au niveau international s’intitule : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Chez Target, les femmes ont eu une journée spéciale ce 8 mars 2021, quatre heures de travail au lieu de huit, une conférence entre femmes et la journée s’est terminée autour d’un repas.
En République Démocratique du Congo où le thème retenu est « le leadership féminin d'excellence, société égalitaire et numérique à l'ère de la Covid-19 », cette journée a souvent des allures d’une fête et associée au port du pagne. Les femmes de Target pour la plupart, ce lundi 8 mars, ont dit non au port du pagne. Elles sont habillées différemment, loin de ce que l’on peut remarquer dans la ville de Kinshasa. Elles préfèrent se distinguer des autres parce qu’elles savent que la lutte pour leurs droits dans la société est de longue haleine.
Business développement, Hortense Mbumba estime que la lutte en RDC n’a pas encore donné de signaux forts, cette journée devrait permettre aux femmes de mieux réfléchir et relever la pente : « Je sais que chaque 8 mars est une journée qui nous est dédiée mais avec la pandémie de la Covid-19 et les statistiques que nous avons réalisées, nous remarquons que les femmes ont peu d’impact dans l’opinion congolaise. Cela nous pousse à réfléchir davantage pour redorer l’image de la femme congolaise en général et celle de Target en particulier », relate cette femme qui est à Target depuis ses débuts et manager de plusieurs hommes.
Dans la société africaine, le ménage a une importante place pour la femme africaine. Pour les femmes professionnelles, combiner les deux boulots n’est pas du tout facile. Agnès Eketebi, chef de l’administration du cabinet Target pense que la réussite du mariage dépend à 99% de la femme selon le conseil qui lui était prodigué par un prêtre. Il est important alors de savoir planifier son temps pour réussir les deux paris. Elle affirme que la femme professionnelle est au four et au moulin, elle doit être parfaite dans ses tâches professionnelles comme pour les tâches ménagères. Des femmes mariées de l‘entreprise comme soutiennent le mouvement de femmes à l’international qui réclament la réduction du temps de travail de la femme au bureau avec un salaire décent pour lui permettre de mieux réussir aussi dans son ménage. Eunice Masuaku qui elle, n’est pas encore mariée, épouse également cette initiative.
Ce qui n’est pas vraiment du goût des autres femmes célibataires. C’est le cas d’Yvesse Makaba qui a un avis totalement contraire : « C’est vrai qu’une femme a plusieurs casquettes et est appelée à gérer plusieurs choses mais je trouve la demande contradictoire. Parce que dans le combat nous demandons une égalité, ce ne serait pas normal de demander encore une faveur en termes de réduction de temps de travail. Je n’oublie pas cependant ces femmes qui ont leurs premières naissances et cela peut s’avérer compliqué », note cette informaticienne qui pense aussi qu’aspirer à de grands postes demande de sacrifices. Lisa Mwangala et Laurette Takita épousent également l’idée d’Yvesse et pensent qu’il est certes difficile pour la femme de gérer son foyer et son travail professionnel mais elle doit chercher à s’adapter. Pour elles, plus on passe le temps à travailler, plus l’expérience s’acquière et de grands postes pointent à l’horizon.
Ces échanges décontractants
A midi juste, les femmes se sont retrouvées dans la salle de réunions autour d’une table pour échanger. La plupart d’entre elles occupent des postes de décision au sein de l’entreprise Target. Plusieurs points sont abordés au cours de ces échanges entre autres le langage féminin, la vie professionnelle et ménagère de la femme Target, l’hygiène et la vie spirituelle. Les échanges ont débuté timidement, les gens s’observent. Chacune attend que la parole lui soit donnée. Tout est dit ici, elles parlent des hommes de l’entreprise, de leurs maris et compagnons. Au bout d’une heure, les débats devenaient de plus en plus vifs, les unes parlent de leurs expériences de la vie sur tous les points cités ci-haut. Les femmes mariées essaient de démontrer leurs expériences alors que les non-mariées écoutaient les conseils. Elles répliquaient poliment quand elles n’étaient pas d’accord. De fous rires à chaque fois étaient observés. Des conseils pour les deux catégories de femmes ont été prodiguées. La journée s’est terminée autour d’un repas copieux au restaurant Rubis à la commune de la Gombe.



Pendant la réunion entre femmes
Jeudi, 11 Mars, 2021 - 08:19