Partager:
https://target-sarl.cd/up/link/fr/42

Covid-19 : les recommandations d'ONU Femmes prises en compte par Target

Le cabinet d'études de marchés Target est partenaire d'ONU Femmes, l’agence des Nations Unies pour la protection de droits de femmes depuis l'année passée. En effet, Serge Mumbu, le Directeur General de Target a ratifié le 30 mars 2019 les principes à la base de la déclaration de l'autonomisation des Femmes (Women empowerment principles ou WEPs) et a pris l’engagement de promouvoir l’égalité des sexes sur le lieu de travail.

Alors que le monde fait face à la pandémie de Covid-19, les violences conjugales explosent pendant les mesures de confinement prises par plusieurs gouvernements pour freiner la propagation de la pandémie. ONU Femmes recommande à ses partenaires les horaires plus flexibles pour les femmes qui sont mises en télétravail et plus de protection pour celles qui se rendent encore à leurs lieux de travail. Target adhère à ces mesures.

A Kinshasa, le siège d'activités de Target n’est plus accessible depuis que les autorités ont décrété le confinement de la municipalité de la Gombe. La quasi-totalité de ses employés y compris les femmes poursuivent leurs opérations en télétravail.

Durant cette période de confinement ONU Femmes redoute un regain de violences conjugales et le risque de la perte de l'autonomisation des femmes. "Durant ces périodes d'incertitude, les femmes s'exposent à des risques d'infection accrus et de perte de leurs moyens de subsistance, et les tendances courantes révèlent que leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive diminue, alors qu'augmente le niveau de violence domestique qui se manifeste durant les crises", écrit-elle à ses partenaires congolais.

L'agence onusienne est consciente de difficultés économiques auxquelles font face les entreprises congolaises. Elle les exhorte néanmoins à prendre de mesures proactives qui contribueront à atténuer l'impact de la crise Covid-19 sur leurs employés, fournisseurs, clients et communautés. Conformément aux Principes d'Autonomisation des Femmes, WEPs, il est conseillé de tenir compte, dans les mesures d'intervention, des effets de l'épidémie sur les hommes et les femmes et des réponses possibles.

ONU Femmes invite également ses partenaires à alléger les horaires de femmes salariées mises en télétravail puisqu'étant plus susceptibles que les hommes de porter le fardeau de s'occuper des membres de leur famille et de leur ménage tout en remplissant leurs fonctions professionnelles normales. Pour celles qui continuent à se rendre à leur travail, les employeurs doivent s'assurer que ces femmes aient des informations pertinentes et précises sur la pandémie en consultant le site web de l’OMS ( informations disponibles ici) ou encore en leur fournissant des équipements de protection personnels (masques, gants, gel hydro alcoolique).

"Prenez en considération la santé physique, mentale et émotionnelle des employés et soyez conscient que le risque de violence domestique augmente lorsque les femmes sont confinées à la maison. Faites savoir à vos employés qu'ils peuvent obtenir des conseils sur la violence domestique et les abus sexuels à travers des partenaires tels que ONU Femmes", préconise Madame Awa Ndiaye SECK, Representante Residente ONU Femmes RDC.

En cas de licenciement, l'agence des Nations Unies recommande à ses différents partenaires de considérer leurs employés féminins comme des soutiens de famille égaux à leurs employés masculins. ONU Femmes les invite aussi à ne pas punir de manière disproportionnée leurs employées en cas de difficultés financières de l'entreprise et aussi à envisager la possibilité d'offrir un soutien financier ou des services directs aux catégories d'employés qui sont particulièrement touchées par le Covid-19, comme les employés infectés ou les employés ayant de membres de leur famille infectés ainsi que les victimes de violence domestique.

Des recommandations que le cabinet Target observe depuis l’annonce des mesures des autorités congolaises contre le Coronavirus. Par ailleurs, Target a suspendu toutes les études impliquant un contact face-à-face avec les répondants pour la durée de la crise sanitaire actuelle, privilégiant les études en ligne et au téléphone qui ne nécessitent pas de regrouper plusieurs individus dans un petit périmètre. Cela pour éviter au maximum d'exposer son personnel et les répondants à des risques de contamination.

Samedi, 18 Avril, 2020 - 16:42