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Target : les Congolais souhaitent obtenir des réformes avant les nouvelles élections

Le Cabinet Target a organisé vendredi 25 juin 2021, un wébinaire autour de la perception des congolais sur les reformes électorales. Après de nombreuses critiques et contestations tant dans la classe politique que dans la société civile à la suite des scrutins 2018, il s'est dégagé par toutes les parties prenantes le souci d’entamer des réformes pour des élections plus crédibles, transparentes et objectives en 2023. Selon une étude réalisée par le Cabinet Target du 9 au 15 juin 2021, et dont les résultats ont été publiés vendredi, plusieurs Congolais sont favorables aux réformes avant les prochaines élections.
D’après cette étude, 82% de la population souhaitent que les élections des gouverneurs de provinces et des sénateurs se déroulent au suffrage direct. L'enquête révèle en même temps que 83% des femmes sont d’accord pour une meilleure représentation des femmes aux prochaines élections contre 73% des hommes.
L’honnêteté et la transparence sont les qualités les plus attendues de la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI). 73% des hommes contre 63% des femmes exigent la dépolitisation de cette institution organisatrice des élections, pierre angulaire de la démocratie. Les Congolais vivant à l’Etranger devraient pouvoir voter. C’est en tout cas le souhait de 70% d’hommes et 68% des femmes interrogées dans le cadre de cette étude.
Le retour à l’élection présidentielle à deux tours est également réclamé par 66% d’hommes et 54% des femmes. D’après eux, le scrutin présidentiel à deux tours pourrait régler le problème de contestation des résultats électoraux. La proposition sur la détention de la nationalité congolaise de père et de mère pour briguer le mandat présidentiel est bien accueilli par les Congolais. 70% des femmes adhèrent à cette idée lancée par l’ancien candidat à la présidentielle Noël Tshiani contre 65% d’hommes.
Concernant le scrutin proportionnel pour les élections législatives et locales, 42% d’hommes acceptent ce type de scrutin contre 36% des femmes. L’idée de la suppression du Sénat enrichit encore cette étude. Les hommes qui y sont favorables constituent 39% et les femmes 32%.
Enfin, les Congolais n’apprécient pas l’idée d’organiser l’élection présidentielle au suffrage indirect. Seuls 12% des femmes interrogées sont pour cette proposition contre 10% d’hommes.
L’étude s’est déroulée dans 11 régions de la RDC. Elle a été réalisée par téléphone sur un échantillon de 1018 personnes selon la représentativité de la population congolaise de 18 ans et plus par tranche d’âge, sexe et provinces. Ceux qui sont intéressés par l’intégralité du wébinaire peuvent le revoir sur le lien suivant; Ici..
Lundi, 28 Juin, 2021 - 15:13